Je
mériterais d'être blâmée pendant des décennies pour vous avoir laissé
aussi longtemps sans nouvelles. Mais disons qu'il y a prescription car me
remettant à peine de la rentrée, la nostalgie des vacances d'été me
pousse après plus d'un an d'absence à venir vous conter mes vacances.
C'est donc pleine de chagrin et sous la grisaille parisienne que j'ai
décidé de prendre ma plume 2.0 pour vous faire un résumé de mes
découvertes estivales. Expo, musique, peinture ou bouquins, voici tout
ce que j'ai découvert ou redécouvert cet été.
L'ABSINTHE D'EDGAR DEGAS.
Exposée au musée d'Orsay, Dans un café ou l'Absinthe d'Edgar Degas est une
œuvre qui fait battre mon cœur. Dénonçant les méfaits de "la fée
verte", alcool très apprécié durant les années 1870 puis finalement
interdit à Paris en 1915, Degas nous présente une réalité crue, sans
aucune idéalisation. Elle Andrée, actrice de l'époque ayant accepté de
poser pour ce génie du pinceau est effectivement représentée ici grisée
par cet alcool dont Zola a peint les effets dans son roman l'Assommoir.
EXPO PARIS 1900 au PETIT PALAIS.
Les critiques la présentaient comme la meilleure expo de l'été et ce n'est
pas moi qui vais dire le contraire!
Dans l'enceinte du Petit Palais, établissement construit à l'occasion de
l'exposition universelle de Paris en 1900, étaient regroupées, du 2
avril au 17 août 2014 des œuvres sorties tout droit de la
période de la Belle Époque. C'est donc pour la modique somme de 5,50€
que les malheureux parisiens contraints de passer l'été loin des plages
pouvaient découvrir photographies, sculptures ou autres architectures
de cette "parenthèse enchantée" que la capitale française a connu entre
la dépression des années 1870 et le début de la Grande guerre en 1914.
Pour les plus curieux ayant raté cette rétrospective, je vous conseille
le catalogue de l'exposition publié aux éditions Paris Musées.
LA GARÇONNE DE VICTOR MARGUERITTE
Après la belle époque, je me suis intéressée aux années folles, période
de l'entre deux guerres marquée entre autres par la joie de vivre et
l'émancipation féminine. La Garçonne de Victor Margueritte, best seller
de ces passionnantes années s'est donc tout de suite imposé. 4 jours
seulement après sa parution 20 000 exemplaires avaient effectivement
déjà été vendus. Les demoiselles de l'époque directement touchées par ce
récit ont rapidement raccourci leurs cheveux après la parution de
l'ouvrage. C'est d'ailleurs ce dernier qui donne désormais son nom à
cette coupe emblématique des années 20.
Les personnes intéressées peuvent lire le résumé du livre ici même!
LA FEMME AU FESTIVAL FNAC LIVE
Le sort s'acharne contre moi. Il y a un an je loupais à deux jours près
le concert de La Femme à Saint Malo. Cette année, il s'agissait d'une
dizaine de minutes qui séparait la groupie que je suis de ces quatre bonhommes accompagnés de la jolie chanteuse Clémence. Mais peu importe, obstinée comme
je suis je finirai bien par rencontrer ces originaux.
C'est donc la tête pleine de ces passionnantes trouvailles que j'ai ensuite quitté la capitale le temps d'une petite semaine pour prendre des couleurs avant la rentrée.
Ci-dessous un condensé de ces moments bien chouettes qui ont rythmé mes vacances:
C'est donc la tête pleine de ces passionnantes trouvailles que j'ai ensuite quitté la capitale le temps d'une petite semaine pour prendre des couleurs avant la rentrée.
Ci-dessous un condensé de ces moments bien chouettes qui ont rythmé mes vacances: